Le 23/9/2011
LE PROJET ADOPTE A L’UNANIMITE
GAINS IMPORTANTS ATTENDUS DES SYNERGIES DANS LES FONCTIONS SUPPORT
L’ONE et l’Onep sont tous les deux sur de lourds programmes d’investissement. A titre d’exemple, l’ONE est sur des investissements de 44 milliards de dirhams pour la période 2009-2015
Le regroupement de l’Office national de l’électricité (ONE) et de l’Office national de l’eau potable (ONEP) est validé par la Chambre des conseillers. Le projet de fusion a même été adopté à l’unanimité mercredi 21 septembre.
Le nouvel établissement public prendra donc le nom d’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE). Ce regroupement se soldera par la réorganisation des activités de production, de transport, de distribution et de commercialisation de l’eau potable et de l’électricité. Un système unique de facturation de l’eau et de l’électricité sera mis en place comme c’est le cas dans les grandes villes.
Cette fusion assurera des gains en efficience difficile à obtenir dans le cas d’une organisation séparée. Ainsi, la planification des besoins sera mieux maîtrisée générant des économies d’échelle. La synergie entre les fonctions support, qui nécessitera une réorganisation, permettra aussi des gains importants. Surtout que l’ONE comme l’Onep agissent dans des métiers complémentaires. Aujourd’hui, l’ONE est sur un programme d’investissement de 44 milliards de dirhams pour la période 2009-2015. Un chiffre qui ne prend pas en compte les investissements des concessionnaires privés, lesquels s’élèvent à 25 milliards de dirhams durant cette période. Le programme de l’ONE vise le renforcement des capacités de production, du réseau de transport et des interconnexions avec les pays voisins. Idem pour l’achèvement du programme de généralisation de l’accès à l’électricité (PERG) ainsi que le développement des énergies renouvelables.
Quant à l’Onep, il est sur un programme d’investissement de 26 milliards de dirhams (2011-2015) dont 13,6 milliards pour les zones urbaines, 6,1 milliards pour le rural et le reste est consacré à l’assainissement. Le regroupement entre l’ONE et l’Onep se traduira par la mise en place d’un seul conseil d’administration. Composé de représentants de l’Etat, il sera présidé par le Premier ministre. Le conseil d’administration arrête le programme d’action annuel, le budget et les modalités de financement. C’est lui qui décide de la création de filiales ou de prise de participations dans des sociétés ayant pour objet les activités relevant de ses missions, au Maroc ou à l’étranger. Il statue aussi sur les conditions d’émission des emprunts et le recours aux autres formes de crédit bancaire.
L’ONEE devra s’adapter aux développements sectoriels et concrétiser la réforme des secteurs de l’électricité et de l’eau, en particulier ceux des services publics locaux de distribution. Mais sans que cela ne remette en cause les engagements pris en matière de production, particulièrement les contrats avec la garantie d’achat, ou de distribution.
K. M.
LE PROJET ADOPTE A L’UNANIMITE
GAINS IMPORTANTS ATTENDUS DES SYNERGIES DANS LES FONCTIONS SUPPORT
L’ONE et l’Onep sont tous les deux sur de lourds programmes d’investissement. A titre d’exemple, l’ONE est sur des investissements de 44 milliards de dirhams pour la période 2009-2015
Le regroupement de l’Office national de l’électricité (ONE) et de l’Office national de l’eau potable (ONEP) est validé par la Chambre des conseillers. Le projet de fusion a même été adopté à l’unanimité mercredi 21 septembre.
Le nouvel établissement public prendra donc le nom d’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE). Ce regroupement se soldera par la réorganisation des activités de production, de transport, de distribution et de commercialisation de l’eau potable et de l’électricité. Un système unique de facturation de l’eau et de l’électricité sera mis en place comme c’est le cas dans les grandes villes.
Cette fusion assurera des gains en efficience difficile à obtenir dans le cas d’une organisation séparée. Ainsi, la planification des besoins sera mieux maîtrisée générant des économies d’échelle. La synergie entre les fonctions support, qui nécessitera une réorganisation, permettra aussi des gains importants. Surtout que l’ONE comme l’Onep agissent dans des métiers complémentaires. Aujourd’hui, l’ONE est sur un programme d’investissement de 44 milliards de dirhams pour la période 2009-2015. Un chiffre qui ne prend pas en compte les investissements des concessionnaires privés, lesquels s’élèvent à 25 milliards de dirhams durant cette période. Le programme de l’ONE vise le renforcement des capacités de production, du réseau de transport et des interconnexions avec les pays voisins. Idem pour l’achèvement du programme de généralisation de l’accès à l’électricité (PERG) ainsi que le développement des énergies renouvelables.
Quant à l’Onep, il est sur un programme d’investissement de 26 milliards de dirhams (2011-2015) dont 13,6 milliards pour les zones urbaines, 6,1 milliards pour le rural et le reste est consacré à l’assainissement. Le regroupement entre l’ONE et l’Onep se traduira par la mise en place d’un seul conseil d’administration. Composé de représentants de l’Etat, il sera présidé par le Premier ministre. Le conseil d’administration arrête le programme d’action annuel, le budget et les modalités de financement. C’est lui qui décide de la création de filiales ou de prise de participations dans des sociétés ayant pour objet les activités relevant de ses missions, au Maroc ou à l’étranger. Il statue aussi sur les conditions d’émission des emprunts et le recours aux autres formes de crédit bancaire.
L’ONEE devra s’adapter aux développements sectoriels et concrétiser la réforme des secteurs de l’électricité et de l’eau, en particulier ceux des services publics locaux de distribution. Mais sans que cela ne remette en cause les engagements pris en matière de production, particulièrement les contrats avec la garantie d’achat, ou de distribution.
K. M.